Ce 4 décembre, l’Assemblée nationale a unanimement adopté ma proposition de loi interdisant les Puffs. C’est une victoire significative et le fruit d’un an de travail avec des associations de lutte contre le tabac et de protection de l’environnement. Cette initiative que je porte depuis 2022 a transcendé les clivages politiques puisque 166 députés de 8 groupes soutenaient le texte.
En tant que députée écologiste, en tant que membre de la délégation aux droits des enfants et en tant qu’ancienne enseignante et maman, j’ai été tout de suite interpellée par leur dangerosité. J’ai donc décidé de déposer une proposition dans le cadre du mois sans tabac 2022.
La menace immédiate des cigarettes électroniques jetables réside dans leur accessibilité et leur impact sur les adolescents, 15% d’entre eux ont déjà testé ces produits et la moitié de ces utilisateurs ont découvert la nicotine avec les puffs ! Pour protéger la santé publique, l’interdiction des puffs est impérative.
Au-delà du danger immédiat, les Puffs représentent une menace à long terme car ce sont des déchets difficiles à recycler. L’utilisation irresponsable des ressources naturelles pour leur production et leur impact environnemental en fin de cycle de vie soulignent la nécessité urgente de les interdire pour préserver notre planète.
Dans un communiqué diffusé lundi soir, le groupe écologiste s’est félicité de notre victoire et appelle le gouvernement à notifier la Commission européenne rapidement. Grâce au vote de cette interdiction, et avec les temps incompressibles de mise en application de la loi, il n’y aura plus de Puffs en vente sur le territoire français d’ici septembre 2024.
En sortant de l’hémicycle, j’ai indiqué : “Je me réjouis de l’adoption de notre proposition de loi d’interdiction des puffs. C’est une belle victoire pour la santé publique et pour les générations futures. Les écologistes seront toujours mobilisé·es face aux industries destructrices du vivant.”